A 4 jours du déplacement des Bleus à Berne pour y affronter la Suisse samedi en éliminatoires de la Coupe du monde 2006, si Raymond Domenech se fait un sang d'encre pour son attaque, Alexander Frei, le goleador helvète, lui n'affiche pas un moral à toute épreuve, loin de là: "Pour l'instant, l'équipe de France n'a rien à craindre d'Alexander Frei, explique-t-il mardi dans les colonnes du Parisien car, si je joue comme face à Lyon (1-3), la Suisse va jouer à dix! Moralement, je suis à la cave. Le mental est à zéro. Un but en neuf matchs de championnat, c'est vraiment très triste. Cela me rend vraiment fou furieux. Il me reste quatre jours pour bien me préparer."