France-Corée du Sud

C'était encore le 4-2-3-1 de France - Suisse, mais ce n'était pas le même sport. En reconduisant, à un joueur près (Malouda pour Ribéry) l'équipe et l'organisation qui avaient tenu la boutique à Stuttgart (0-0), Raymond Domenech avait placé les joueurs face à leurs responsabilités. Contre la Corée du Sud (1-1), ils ont assumé leur devoir de «fantaisie» et d'envolées en changeant leur façon de jouer, pas leur organisation, tout simplement en resserrant les lignes au point de former un bloc, en appuyant le porteur plus souvent dans le premier quart d'heure qu'en 90 minutes contre la Suisse. Ils ont déployé, en somme, une agressivité et une autorité technique qui leur a permis de bloquer leur adversaire la majeure partie du match. Mais sur sa deuxième frappe cadrée, et alors que tout cela se desserrait imperceptiblement, la Corée a égalisé. L'absence de Zidane obligera Raymond Domenech à revoir son schéma de jeu contre le Togo. Avec l'espoir que le 4-2-3-1 servira à nouveau, plus tard.

BARTHEZ : A part être attentif, il n'a rien eu à faire avant de capter une petite tête de Kim Dong Jin (80e)... et l'égalisation de Park dans la foulée (81e), qui lui a échappé. L'exemple-type du match détestable.

SAGNOL : Il sent toujours aussi bien le jeu entre ses différentes obligations, ce qui en fait un récupérateur appréciable, mais ses passes ont manqué de précision en première période. Ce fut mieux ensuite, jusqu'à ce centre parfait arrivé à Vieira (53e) et une magnifique percée (59e) sans suite. Mais il n'a pas tenté grand chose sur le but encaissé. Ça gâche tout.

THURAM : Défendre plus haut n'a pas semblé le gêner, ni dans la lucidité de ses relances, ni dans ses duels, ni sur ses sprints, comme celui qui lui a permis de prendre le dessus sur Cho (48e). Un sauvetage monstrueux (80e). C'était le meilleur Thuram aperçu depuis Tignes jusqu'à ce que, comme Sagnol, sa responsabilité soit engagée sur l'égalisation coréenne.

GALLAS : Il aurait pu tromper Barthez sur une drôle de tête en retrait (22e), mais il s'est rattrapé de suite en gagnant son duel sur le corner. L'homme au brassard noir ne baisse pas d'un ton. Les Bleus ont besoin de lui à ce niveau-là.

ABIDAL : Sans que cela semble avoir un rapport direct avec le retour de Malouda, il a profité de la plus grande densité de l'équipe pour se retrouver parfois en position d'ailier en début de match. Irréprochable sur le plan défensif jusqu'au but, où il n'a plus assez de jus pour étouffer le centreur. Averti à la 79e minute, il sera suspendu pour le match contre le Togo.

MAKELELE : Egal à lui-même dans la récupération et la relance. Quand l'équipe joue mieux, on le voit moins, et c'est bon signe.

VIEIRA : Il fera taire toutes les critiques s'il continue à ce rythme. Présent à la récupération et le plus souvent lucide à la relance, sa panoplie de milieu défensif complet est ressortie au meilleur moment. La demi-heure de jeu aurait pu faire de lui l'homme du match : une belle offrande à Henry qui a manqué le 2-0 (27e) avant une tête évidemment dedans, refusée par le corps arbitral.

WILTORD : Le passeur décisif a beaucoup plus couru qu'à Stuttgart, même s'il ne fut vraiment disponible qu'une mi-temps. Une frappe à côté (53e). Remplacé par RIBERY (60e), qui a «fait la misère» (Henry) pendant vingt minutes, sans être décisif.

MALOUDA : Pratiquement plus souvent à droite qu'à gauche, le Guyanais a donné le ton de la soirée dès son premier sprint. Une talonnade pleine d'inspiration pour Henry (37e), beaucoup de combativité, notamment sur le plan défensif, même si tout cela est parfois trop brouillon dans le jeu vers l'avant. Remplacé par DHORASOO (87e), qui n'a pas eu le temps de montrer grand chose.

ZIDANE : Moins stratège et moins propre qu'à Stuttgart, il est resté un relais précieux et a fait un effort visible pour jouer plus haut. Averti sévèrement à la 85e pour un excès de zèle, il ne jouera pas devant le Togo. Remplacé par TREZEGUET (89e), le capitaine était fou de rage.

HENRY : Son 34e but en équipe de France fut inscrit avec une maîtrise technique irréprochable (contrôle du droit, frappe du gauche dans la foulée), la même qu'il aurait dû avoir sur ses deux dernières occasions... Bien sûr, il n'a pas fait que ça, il a décroché comme d'habitude, mais le bilan d'un attaquant de pointe unique est souvent par rapport à l'efficacité du dernier geste.

Patrick Vieira, qui a retrouvé ses jambes et la grande forme dimanche contre la Corée du Sud (1-1), a été le héros malheureux de la soirée, entre autres grâce à sa tête valable mais refusée. Mais il refuse d'accabler l'arbitrage, croit encore en l'avenir de l'équipe, et délivre cette drôle de sentence : « Je ne sais pas si on est poissard ou bidon ».

« Patrick Vieira, quel goût vous laisse ce France - Corée du Sud (1-1) ?
Dans la manière on ne pouvait pas mieux commencer. On marque ce but, on reste bien en place, on est bien physiquement, et à l'arrivée, on prend un but à dix minutes de la fin. Un but qui nous coupe les jambes.

Thierry Henry dit que l'arbitre est incompétent...
Il ne faut pas dire ça. Sur la tête, ça ne se joue pas à grand chose. J'avais l'impression que le ballon était vraiment rentré, mais je n'étais pas 100% sûr. L'arbitre ne l'a pas validé, ça fait partie du jeu. Même sans ça, tant qu'on ne mène seulement 1-0, on sait qu'on n'est pas à l'abri d'un ballon qui se perd ou d'un contre.

Il y aurait de quoi vous rendre favorable à la video ?
Non, c'était contre nous dimanche soir mais j'ai joué des matches où c'était en faveur de mon équipe. C'est comme ça.

Commencez-vous à vous dire que vous êtes poissard en Coupe du monde ?
Je ne sais pas si on est poissard ou bidon, mais vous avez raison, on se pose des questions par rapport à plein de petites choses. On a été beaucoup mieux que contre les Suisses, on a vu une équipe qui avait envie de marquer, de jouer, de se créer des occasions et après tout ça, ça ne nous a pas souri. Mais on n'est pas encore morts. Il reste un match. On va regarder le résultat de Suisse - Togo lundi et penser qu'il y a un petit espoir.

Comme en 2002, il faudra marquer deux buts...
Il faudra vraiment les mettre. Ce sera très difficile mais on a les moyens. Le résultat n'a pas été de notre côté, mais si on regarde le jeu, on a fait un match très très plein. Dommage que le résultat n'ait pas suivi. »

Notre consultant Angel Marcos est inquiet pour les Bleus, qui ont séduit en première période mais se sont effondrés après le repos. Il ne l'est pas en revanche pour le Brésil, qui est capable de se hisser à la hauteur de ses adversaires : «L'équipe de France a montré un visage bien plus satisfaisant, surtout en première période. Les joueurs ont pressé haut, les attaquants ont été soutenus. L'équipe a été beaucoup plus collective, elle a joué en bloc dès la perte du ballon, ce qui est bon pour attaquer ensuite.

Mais les Bleus ont ensuite laissé les clés aux Coréens, qui ont eu 70% de possession de ballon après le repos. L'équipe de France, à 1-0, les a laissés jouer, centrer, et les Coréens ont gagné presque tous les ballons de la tête. Ils auraient joué comme cela à 3-0 mais pas à 1-0. Et ce qui devait arriver arriva. Les Coréens ont égalisé.

Est-ce un problème tactique, moral, physique ? Ou est-ce que les Bleus ont tout simplement eu peur ? Quoiqu'il en soit, c'est grave. Et le sélectionneur aurait peut-être dû réagir plus tôt pour faire rentrer Trezeguet après l'égalisation. Le but de Park a été inscrit à la 81e et Trezeguet est entré à la 91e, en plus à la place de Zidane, celui qui était capable de faire la dernière passe. Le sélectionneur donne l'impression de ne plus maîtriser les évènements. Je pense que les Bleus vont tout de même s'en sortir en battant le Togo, mais être obligé de faire des calculs dans un tel groupe, cela paraît dément. On a tellement d'incertitudes avec cette équipe que l'on ne comprend plus. En plus, il va falloir remplacer Zidane, qui n'est pas un joueur normal. A suivre...

En ce qui concerne le Brésil, je pense qu'il faut s'en méfier car il a toujours su se mettre au niveau de son adversaire. S'il élève son niveau de jeu, le Brésil est aussi capable de le faire. De toute façon, le Brésil ne débute que rarement une compétition en étant brillant. Les joueurs montent en régime petit à petit. Le début de match a été laborieux car l'Australie a confirmé qu'elle était une équipe difficile à manier. Le score final semble lourd, un match nul n'aurait pas été scandaleux. Le Brésil n'a pas brillé mais il a remporté ses deux matches. Il y a tellement de joueurs de valeur...»

Comme à l'issue de France - Suisse (0-0), Thierry Henry s'en est pris à l'arbitrage après le résultat nul contre la Corée du Sud (1-1). «Il faudrait que les arbitres soient un peu compétents, s'est énervé l'attaquant des Bleus en référence au but refusé à Vieira. Ils sont rapides lorsqu'il s'agit de dégainer pour mettre des cartons jaunes. Mais j'ai vu les images, le ballon est entré de deux ou trois mètres. »

Il ne s'inquiète pas, par ailleurs, de l'avenir de l'équipe de Fracnce. «Si on gagne contre le Togo avec deux buts d'écart, on passe, assène-t-il. Je pense qu'on a été plus que bons à Leipzig. En 2002, tu ne crées rien, tu peux rentrer chez toi... Là, nous étions nettement mieux, notamment devant, où nous nous sommes pas mal trouvés, nous avons pas mal combiné. Mais en deuxième mi-temps, ils ont commencé à pousser, à jouer plus long, ça nous a empêchés de les presser plus haut. Il y a ni tension, ni énervement dans l'équipe. Les matches se jouent souvent vers la fin, c'est ce que l'on a pu constater ces derniers temps. On a été calme. On les a malmenés, ils n'ont pas été trop dangereux. Sans ce but à la fin, le discours change. Nous avons notre destin entre nos mains.»

C'est vrai que la bourde d'arbitrage est (sera) porteuse de conséquences pour l'équipe de France

c'est là que je dis: VIVE LA VIDEO!!!

L'équipe de France a essentiellement compromis ses chances de terminer en tête du groupe G, dimanche contre la Corée du Sud (1-1), mais la balle reste dans son camp pour la qualification via la deuxième place. Elle peut accéder aux huitièmes de finale avec 5 points et une victoire contre le Togo - c'est le plus souhaitable - voire avec 3 points et un nouveau match nul.

Avec 5 points et au moins deux buts d'écart contre le Togo :
La France serait qualifiée à coup sûr car elle serait :
- soit assurée de terminer derrière la Corée du Sud et devant la Suisse, si l'équipe asiatique bat les Helvètes lors du dernier match
- soit assurée de terminer devant la Corée du Sud en cas de nul lors de Corée-Suisse, puisque l'équipe de Dick Advocaat n'a créé qu'un écart de +1 avec le Togo.
Dans cette deuxième hypothèse, l'équipe de France aurait même une chance de terminer en tête. Tout le monde aurait 5 points en admettant que la Suisse batte le Togo lundi après-midi... Sa première place dépendrait du score réalisé de ce dernier match. Si la Suisse bat le Togo 3-0, par exemple, les Bleus devront gagner par quatre buts d'écart pour créer les conditions d'un hold up sur la tête du classement.

Avec 5 points et un but d'écart contre le Togo :
Tout resterait possible, mais il faudrait sortir la calculette ou... craindre le tirage au sort. La France serait dépendante des scores des autres matches, qu'il s'agisse du nombre de buts marqués lors d'éventuels matches nuls ou des écarts créés par la Suisse ou la Corée lors de leurs derniers matches. L'hypothèse du recours au tirage au sort existe. Si la Suisse et la France battent le Togo 1-0 et si Suisse-Corée s'achève par un nul 1-1, par exemple... Il y a d'autres hypothèses.

Avec 3 points et un nul contre le Togo :
Les Bleus sont susceptibles de prendre la deuxième place si les trois matches qui restent à disputer se terminent par un nul, y compris Togo-Suisse. La France serait qualifiée si son attaque était meilleure que celle de la Suisse. Ceci implique pour les Bleus un nul prolifique face au Togo (au moins 1-1, plus sûrement 2-2 ou au-delà) et des nuls très pauvres en but pour les Suisses. En somme : que la France marque au final plus de buts que la Suisse. Si le chiffre est le même, là encore, tirage au sort !

Les enjeux :
Si la France est première, elle jouera son huitième de finale le 26 juin à Cologne contre le deuxième du groupe H (sans doute l'Ukraine, la Tunisie ou l'Arabie Saoudite) puis son quart éventuel le 30 juin à Hambourg à 21 heures. Si elle est deuxième, elle jouera son huitième le 27 juin à Hanovre (à 45 kilomètres de son camp de base), sans doute contre l'Espagne, puis son quart théorique le 1er juillet à Francfort à 21 heures. Si elle est éliminée, la France deviendra le seul champion du monde de l'histoire à ne pas passer le premier tour lors des deux éditions suivantes. Cé. Ro. (à Leipzig)

Suisse-Togo: 2-0
Ce qui donne au classement:
1. Suisse 4 pts +2
2. Corée 4 pts +1
3. France 2 pts 0
4. Togo 0 pt -3

Donc le Togo est éliminé, et la France pour être sûre de se qualifier devra donc battre par 2 buts d'écart ou plus le Togo...si cette condition n'est pas remplie, tout dépendra de Suisse-Corée

on s'est quand meme fait entubé de fois par les arbitres .......

la france a bien joue la premiere mi-temps et apres moin bien

clement a écrit:

on s'est quand meme fait entubé de fois par les arbitres .......

oui le but de Vieira était tout à fait valable...tant qu'on aura pas la vidéo on ne pourra malheureusement pas résoudre ce problème...

Sans Zidane suspendu, les Bleus devraient revenir à un 4-4-2 avec deux milieux excentrés contre le Togo, même si d'autres options restent envisageables. Tour d'horizon.


« Les systèmes sont faits pour être utilisés »

Comme en 1998, comme en 2002, il faudra aller plus loin sans Zidane. Le capitaine des Bleus aura disputé contre la Corée du Sud le dernier match de sa carrière si ses équipiers ne rétablissent pas la situation, vendredi contre le Togo. Jouer sans Zidane, Domenech connaît. Pendant toute sa première saison comme sélectionneur, en 2004-2005, il a dû composer sans le double buteur de la finale 1998. Même dans la période récente, il a dû faire sans le meneur du Real Madrid, cet automne contre le Costa Rica (3-2) et l'Allemagne (0-0). Puisqu'il est bien connu qu'on ne joue pas de la même façon avec ou sans Zidane, les Bleus changeront vraisemblablement d'organisation à Cologne. Ce n'est pas un problème pour le sélectionneur, qui a déjà troqué le 4-3-1-2 des matches de préparation pour un 4-2-3-1 en compétition. «Les systèmes sont faits pour être testés et utilisés en fonction de ce qu'on veut faire et des adversaires» rappelait-il la semaine dernière. Quatre grandes possibilités s'offrent à lui.


Un retour au 4-4-2 de la préparation

Raymond Domenech a déjà utilisé deux types de 4-4-2 : l'un avec deux meneurs excentrés et deux attaquants de pointe, l'autre avec un milieu en losange. Ce dernier système semble taillé pour Zidane et a montré les limites qu'il imposait à Vieira sur le côté droit. Même si les trois matches de préparation ont été gagnés par les Bleus dans cette organisation, elle ne semble pas la mieux placée pour ouvrir la parenthèse Zidane. Sans le numéro 10 des Bleus, elle a été éprouvée une fois au coup d'envoi, contre l'Allemagne en novembre 2005 (0-0). Dhorasoo avait évolué derrière un duo Henry - Trezeguet. Makelele évoluait seul à la récupération et Malouda au poste de milieu gauche. Du grand classique. Mais le poste de milieu droit était revenu à Sagnol. Il ne quittera pas son poste de latéral. Le match n'avait pas été inoubliable, et l'équipe de France, très éparpillée. En fin de match, contre le Danemark (2-0), Ribéry avait pris la place du meneur. Mais le titulariser à ce poste dans un tel contexte reviendrait à lui mettre une pression démesurée.


Un 4-4-2 avec milieux excentrés

C'est le choix le plus vraisemblable, celui du 4-4-2 classique, avec meneurs excentrés, qui a orchestré l'essentiel de la première saison de Domenech à la tête des Bleus et qui était venu à bout du Costa Rica il y a huit mois (3-2). Cette solution a l'immense avantage de ne pas casser le bloc défensif de six joueurs qui a débuté le tournoi, avec le duo Makelele - Vieira à la récupération. Wiltord et Malouda, titulaires sur les côtés contre le Costa Rica, connaissent le poste. Le rendement actuel du premier, qui s'est éteint trop vite contre la Corée, font de Dhorasoo, Ribéry voire Govou des postulants naturels à droite. Mais le retour prévisible d'un système à deux pointes pose ce qui s'annonce comme la grande question de la semaine : qui associer à Henry ? Trezeguet et Saha n'en peuvent plus d'attendre et ont l'un et l'autre leurs atouts. «La question est de savoir ce qui sera demandé aux attaquants, décrypte Jacques Santini, qui avait la même alternative à l'Euro 2004. David Trezeguet ne peut être très efficace que lorsqu'il se situe dans la surface de réparation adverse, si l'équipe exerce une vraie domination. Louis Saha est plus capable de contourner les adversaires et possède une maîtrise du ballon qui peut lui permettre de se créer une ou deux situations. Sur le plan défensif, s'il est demandé aux attaquants de plonger sur les côtés pour défendre leur couloir, Trezeguet dénaturera son jeu. S'il s'agit simplement de se replacer à la perte, il n'aura pas de problème». La dernière association Henry - Trezeguet remonte au 1er mars et à une défaite contre la Slovaquie (1-2). Le dernier duo Henry - Saha, au 31 mai et à une victoire contre le Danemark (2-0). Mauvais présage pour le Turinois ?

Un 4-3-3

Deux fois, Raymond Domenech a utilisé ce système au coup d'envoi, pour deux objectifs et deux résultats différents. En mars 2005 en Israël (1-1), en l'absence de Henry, il avait musclé l'entrejeu avec Vieira, Makelele et Diarra, mais ce n'est pas le but du jeu contre le Togo. Deux mois plus tard, il avait mis en place un système à la Lyonnaise, infiniment plus offensif, qui avait réalisé une très belle première période contre la Hongrie (2-1). La limite de l'opération est que beaucoup des joueurs alignés ce jour-là ne sont pas dans les 23 : Pedretti et Rothen au milieu, Cissé en pointe. Il faut aussi se souvenir que le côté gauche Abidal - Malouda avait parfaitement fonctionné, et que le premier est aujourd'hui suspendu. Mais un milieu Makelele - Vieira - Dhorasoo en soutien d'une ligne Malouda - Wiltord (ou Ribéry ou Govou) - Henry reste envisageable, notamment pour éviter d'avoir deux des trois attaquants de pointe tout de suite au feu.


Un maintien du 4-2-3-1

Rassuré par l'assise défensive de son équipe, et s'il n'est toujours pas décidé à changer pour changer, Raymond Domenech peut choisir de reconduire l'équipe qui a été tenue en échec par la Corée du Sud en remplaçant Abidal par Silvestre et Zidane par Dhorasoo. Le Parisien a déjà évolué à la place de Zidane en équipe de France (voir plus haut), mais c'était derrière deux pointes, pas une seule. Le précédent de 2002 est aussi là pour rappeler que faire du Zidane sans Zidane est souvent vain. Djorakeff contre le Sénégal (0-1) puis Micoud devant l'Uurguay (0-0) n'avaient pas trouvé leur place dans ce système bâti pour un joueur qui n'aura jamais disputé un premier tour complet de Coupe du monde.

C'est clair: vive la vidéo!

Mais il y aussi quand meme une mauvaise ambiance qui à l'air de régner dans l'equipe et surtout avec domenech

Gaëtan a écrit:

C'est clair: vive la vidéo!

Mais il y aussi quand meme une mauvaise ambiance qui à l'air de régner dans l'equipe et surtout avec domenech

exactement le regard que Zidane et lui se sont lancés à la sortie était significatif

ouais, mais le coup du but rentré, ca fait quand meme chier !

oui mais on aurait dû être capable d'en remettre un ou de tenir le score...

oui, on aurait pu tout faire est la gagner la coupe du monde aussi

lol mais quand j'en vois qui disent que la france peut aller jusqu'en finale, je me pose des questions sur leur état mental
Sinon pour ce qui est de l'arbitrage, bien qu'il y ait pas mal d'erreurs (surtout contre Cote d'Ivoire et Togo et un peu France) je ne pense pas que les arbitres soient corrompus ou injustes, c'est simplement un manque de compétence

Justement la video pour regler ca!

Car l'assistant qui est a je ne sais combien de metres du goal et qui a en plus le poteau dans son champ de vision, il ne sait pas voir si le ballon a franchi la ligne ou pas!!

oui il faut la vidéo ou au moins des arbitres derrière les buts

2 hors jeux sifflé inexistant contre la france hier!

hè oui ils sont vraiment contre vous les arbitres

clement a écrit:

2 hors jeux sifflé inexistant contre la france hier!

il y a ça, mais il y aussi les ratages de Ribéry et Trezeguet...heureusement que notre cher Vieira a pris les choses en main

clement a écrit:

2 hors jeux sifflé inexistant contre la france hier!

et 1 contre le Togo, mais ça tout le monde l'a oublier

yankee50 a écrit:

clement a écrit:

2 hors jeux sifflé inexistant contre la france hier!

et 1 contre le Togo, mais ça tout le monde l'a oublier

oui car on a gagné mais contre le Togo ils ont quand même pas mal vendangé nos frenchies