La mission du Limbourgeois sera de qualifier les Diables rouges pour l'Euro 2008 en Suisse et en Autriche. René Vandereycken n'a rien dit sur la sélection, le style de jeu ou le nom de son adjoint. Il a indiqué qu'il s'accorderait un temps de réflexion à partir du 1er janvier avant de décider quoi que ce soit.
"Je suis convaincu que la collaboration avec René Vandereycken, un véritable homme de terrain, portera ses fruits", s'est réjoui le président fédéral Jan Peeters.
"Je pense que nous avons fait le bon choix", enchaînait Michel Preud'homme, président de la Commission technique. "J'espère que tout le monde sera derrière le nouveau coach, car nous devons être à l'Euro 2008".
L'ancien gardien de but des Diables a balayé d'un revers de la main les critiques sur le style Vandereycken, réputé défensif: "Depuis qu'on est enfant, on veut toujours gagner. Si on n'est pas le plus fort, il faut alors être le plus malin. Et je pense que René est très malin".
René Vandereycken est heureux du soutien de Preud'homme. "Pour un tel poste, il est important de pouvoir collaborer avec quelqu'un qui connaît le football et qui a lui-même joué au top", a déclaré le successeur d'Aimé Anthuenis.
"Je pense qu'on a un bon noyau, avec des jeunes qui ont déjà pu acquérir de l'éxpérience à l'étranger". René Vandereycken sera présent au tirage au sort des qualifications de l'Euro 2008, le 27 janvier prochain.
"Vu qu'on est dans le quatrième pot, on doit s'attendre à un tirage difficile. Tout le monde dit qu'il sera impossible de se qualifier. Moi pas. Dans un groupe avec de bonnes et moins bonnes équipes, on est pratiquement éliminé en cas de défaite contre le favori. S'il y a plusieurs grosses équipes, on garde plus de chances si on perd contre l'une d'entre elles".
PATIENCE
L'ancien entraîneur de Genk va-t-il changer beaucoup de choses? "Je dois d'abord analyser la situation. Mais vu le poste et les circonstances, on est pratiquement obligé de modifier ou améliorer quelque chose. J'espère que je pourrai le faire. Dans le passé, plusieurs de mes décisions ont pu paraître bizarres aux yeux de certains, moins bien informés que moi. Mais j'ai eu raison avec le temps. La patience est le maître-mot", a dit Vandereycken.
Le nouveau patron des Diables rouges a la réputation de ne pas communiquer. "Je comprends qu'on puisse avoir une fausse image de moi. Si un accord n'a pas été respecté, je n'explique pas toujours ma réaction. Cela a souvent été erronément interprété dans la presse, et je ne juge pas indispensable de me défendre. Dans de tels moments, ma propre personne ne compte pas tellement."
"C'est aussi à cause de cette image de non-communicateur qu'on a dit que je ne serai pas un ambassadeur ou un RP du football belge. Dans mes clubs précédents, j'ai pourtant fait beaucoup pour certains sponsors, mais la presse n'en a jamais parlé".