Le mois de février a à peine débuté et le Championnat de France est déjà entré dans cette période, traditionnelle pour lui, où le classement n'est pas très lisible et les états de forme aléatoires. Ils sont conditionnés par l'état des pelouses (qui a déjà reporté le derby lorrain Metz - Nancy), la lourdeur des calendriers (Coupe de France cette semaine, Coupe de la Ligue la semaine prochaine, Coupes européennes ensuite) et le temps d'adaptation donné aux recrues du mercato. C'est grâce à ce cocktail détonnant, par exemple, que l'espoir existe de voir la compétition pour le titre relancée dimanche soir, si Bordeaux gagne à Lyon (voir plus bas). Et c'est à cause du report de son match à Strasbourg, samedi dernier, que le Paris-SG s'est dangereusement éloigné de la course à la Ligue des champions (5 points de retard sur Auxerre). Le club de la capitale ne peut cependant s'en prendre qu'à lui-même si son rendement à l'extérieur, insuffisant sous Fournier comme sous Lacombe, rend stratégique tout match à domicile. La réception de l'AS Saint-Etienne, samedi en ouverture, est donc placée sous le signe du devoir de victoire. Efficace contre Auxerre mercredi en Coupe (1-0), le Paris-SG se placerait en difficulté tout seul s'il ne battait pas une formation stéphanoise qui vient d'encaisser sept buts en deux matches, dont six sur coups de pied arrêtés.