Satisfait de la belle prestation de son équipe face à Sochaux (3-0), samedi, Claude Puel est revenu sur le dossier qui fait aujourd'hui figure de feuilleton dans le Nord : celui du stade. L'entraîneur du LOSC a pressé les élus à réagir.
«On a fait une très bonne entame de match avec ce but dès la première minute, le deuxième est un but que je qualifierais d'heureux (but contre son camp d'un défenseur sochalien, ndlr). En deuxième mi-temps, mes joueurs ont accentué leur domination et ont été récompensés logiquement par le troisième but», a analysé Claude Puel, après le match. D'habitude réservé, l'entraîneur lillois s'est rapidement lancé dans le dossier cher au club et à ses dirigeants : «Maintenant j'aimerais manifester mon ras-le-bol par cette histoire de stade qui gangrène le Losc. Quand j'entends les élus dire qu'on aura un stade dans six ans je ne peux pas l'accepter. Pourquoi pas dans 8-10 ans pendant qu'on y est. On construit le Losc avec beaucoup d'ambition et de détermination, on est en période de voeux, j'espère qu'on nous respectera. Qu'on arrête de mettre une rustine sur GJ (Grimonprez-Jooris, l'ancien stade de Lille, ndlr), a-t-il déclaré. Un stade peut se construire en trois ans. Si ça va au-delà de cette période, c'est qu'on aura tout fait pour que le projet capote. Ca pourrait faire plaisir à certains qu'il n'y ait pas de stade à court terme. On veut se servir du club, moi ce que je veux c'est qu'on le serve.»