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et les bleus ont gagné 75-73 face à l'Allemagne dans ces places d'honneur et rencontreront la turquie

Gaëtan a écrit:

et les bleus ont gagné 75-73 face à l'Allemagne dans ces places d'honneur et rencontreront la turquie

merci gaetajn en voici une excellente nouvelle

Les grecs ont battu les ricains 101 à 95, bien joué à eux ils sont en finale

ils retouveront l'Espagne qui s'est imposée 75-74 contre l'Argentine

Suis déçu, j'aimais bien les argentins avec Ginobili

bof moi vu que les ricains ont été éliminés je suis plus pour les espagnols

Allez les grecs lol, si ils gagnent on aura été battus par les vainqueurs donc pas de honte

il n'y a pas de hontes car ils etaient largement plus forts que vous

Et que les ricains aussi, ils ont tout écrasé sur leur passage

ils vont avoir du mal a rentré chez eux les ricains

Ouais en même temps je pense pas qu'il faille les blâmer, les Grecs étaient sur un nuage aujourd'hui

et puis les ricains ils ne font plus rien au niveau international donc leur rentrée chez eux ils vont etre habitués

Ouais comme ça c'est bien ça remet en question la suprématie de la NBA, aucun joueur grec n'y évolue, et pourtant

Impressionant les Grecs !!!!
Quel joueur Papaloukas, et un très bon Carmelo Anthony aussi.

Et pis tjrs Diamantidis, notre bourreau du dernier championnat d'Europe....

Les Bleus cinquièmes

Flo Piétrus, marqueur français n°1 (12 pts). (Reuters)

La France a décroché la cinquième place du Mondial, samedi à Saitama, grâce à sa victoire en match de classement face à la Turquie (64-56). Après avoir dominé à outrance avant la mi-temps (35-20), les joueurs de Claude Bergeaud n'ont pas su verrouiller le match. Mais malgré ce relâchement, les coéquipiers de Boris Diaw ont préservé l'essentiel afin de rester la troisième meilleure sélection européenne. Une performance d'autant plus remarquable qu'elle a été obtenue sans Tony Parker et que les Bleus ont dû se relever de deux gifles reçues du Liban et la Grèce.



Peker n'aide pas son équipe
Samedi matin, les Bleus se sont vite avérés séduisants en attaque et rigoureux en défense. Titularisé à la mène, Yannick Bokolo donne le ton en inscrivant sept des neuf premiers points français, soit autant que les Turcs... dans le premier quart-temps (20-7). En relais, Joseph Gomis, déjà brillant contre l'Allemagne, sert à merveille ses partenaires et la jeune équipe turque, qui faisait peur à l'entraîneur Claude Bergeaud, peine à s'organiser. En faillite au tir, les Turcs ne brillent pas plus à l'attaque du cercle avec des intérieurs transparents (Ermal Kurtoglu et Fatih Solak incapables d'ouvrir leur compteur, Kaya Peker et Kerem Gönlüm débordés).

Résultat, les Français, parfois un peu déconcentrés par tant d'aisance (31-11 au milieu du deuxième quart-temps), atteignent la mi-temps sur un nuage (35-20). Mais ce qui devait arriver arriva. Trop faciles, les Bleus commencent à déjouer tandis que les Turcs retrouvent leur adresse à trois points après un 0/6 en première mi-temps et reviennent à quatre points à la 28e (44-40), puis à la 35e (55-51). Peu après, Kaya Peker est sifflé pour une antisportive qui relance les Bleus. Il sort pour cinq fautes et offre alors trois lancers francs à Gomis qui ne tremble pas. Ronny Turiaf claque derrière un panier permettant aux Français de respirer (60-51). Ce sera suffisant pour finir derrière le carré d'as (Grèce, Espagne, Argentine, Etats-Unis).

France bat Turquie : 64-56 (20-7, 15-13, 14-23, 15-13)
France : 21/52 aux tirs (3/11 à 3 pts), 19/37 aux LF, 44 rebonds (F. Pietrus 9), 9 passes décisives (Bokolo et Diaw 3), 6 contres, 6 interceptions, 17 balles perdues
Marqueurs : Bokolo (5), Gelabale (2), Diaw (8), F. Pietrus (12), Weis (11) puis Foirest (10), Gomis (8), M. Pietrus (6), Turiaf (2), Diarra (0), Petro (0)

Turquie : 15/62 aux tirs (6/20 à 3 pts), 20/30 aux LF, 45 rebonds (Gonlum 11), 4 passes décisives, 2 contres, 9 interceptions, 17 balles perdues
Marqueurs : Arslan (0), Akyol (10), Ilyasova (9), Kurtoglu (4), Peker (8) puis Atsur (15), Gonlum (6), Demirel (3), Erden (1), Solak (0)

belle victoire pour nous, on est forts

et les Etats Unis ont decroché la medaille de Bronze en battant l'Argentine 96 - 81

L'Espagne est devenue championne du monde suite à sa victoire en finale face à la Grèce 70 à 47.

Après six finales perdues, c'est le premier titre majeur sur la scène internationale pour l'Espagne, pourtant privée juste avant la finale de son meilleur joueur Pau Gasol. Elle rejoint les Etats-Unis, la Yougoslavie, l'URSS, l'Argentine et le Brésil dans le club très fermé des vainqueurs d'un Mondial.

Grâce à ce succès, l'Espagne, dont le meilleur résultat jusque-là était une quatrième place en 1982, est également directement qualifiée pour les JO-2008 de Pékin. Elle a privé la Grèce, vainqueur de l'Euro 2005, d'un doublé que seuls la Yougoslavie et l'URSS avaient réussi par la passé.

70 à 47 c'est enorme comme difference pour une final

ca oui on peut le dire mais ca été un match tres defensif vu le score

j'ai vu les extrait hier soir et les grecs si agiles d'habitude ont ete completement depassés, victoire logique et merité donc des espagnole

et pour info Pau Gasol souffre d'une fracture du pied

Les Bleus terminent à une belle cinquième place, d'autant plus prometteuse qu'elle a été obtenue malgré la blessure tardive de Tony Parker. Même si elle a été suivie par deux victoires, la défaite en quarts de finale contre la Grèce a cependant laissé un goût amer, comme un flou à dissiper.


«J'aurais signé pour un tel résultat»

Claude Bergeaud ne voulait pas en parler durant le tournoi avant de se lâcher une fois le dernier match disputé : «mon grand regret, c'est que Tony n'a pas été là». A entendre dans les deux sens. Le sélectionneur aurait logiquement préféré que Tony Parker ne se blesse pas, mais il aurait également apprécié que le meilleur marqueur français en préparation revienne au Japon pour la phase finale, histoire de collecter de l'expérience avec le reste du groupe. Il aurait alors pu vivre des moments qui aident à mûrir. La défense contre l'Angola, tenace puis fébrile. L'impuissance face à la Grèce. La gnac en fin de match contre l'Allemagne. La joie après la victoire sur la Turquie. Sans doute aurait-il pu modifier le cours des choses, même si l'entraîneur ariégeois notait dimanche sur Canal+ : «même avec Tony, il y a un an, ou un mois, j'aurais signé pour un tel résultat». Venue pour apprendre en premier lieu, l'équipe de France repart avec un classement honorable, juste derrière le Fab Four (Espagne, Grèce, USA, Argentine).


«L'identité est dure à trouver»

En terme de jeu, la France était en revanche plus loin derrière. La Grèce, encore elle, est passée par là pour recouvrir d'un film translucide le potentiel immense de cette jeune équipe. Tout est un petit peu moins clair depuis le quart de finale. Au Mondial comme à l'Euro, chaque match a permis de constater le caractère inoxydable de l'assise défensive. Modifier l'effectif de moitié n'a en rien affecté son efficacité et si la France reste la troisième nation européenne d'une année sur l'autre, elle le doit à ce secteur. Mais le mur hellène a brutalement montré qu'une bonne attaque ne découle pas fatalement du rythme généré par la défense. Le jeu à deux vitesses proné par le sélectionneur n'a pas été validé. Sans Tony Parker et avec un Boris Diaw emprunté, ou peut-être injugeable, les phases courtes se sont raréfiées. Quant au jeu sur demi-terrain, il a été marqué par l'incapacité chronique à être adroit dans le même temps à un, deux et trois points. «L'identité est dure à trouver, concède Bergeaud. En défense, nous l'avons depuis trois ans. Mais nous la cherchons en attaque».


Devenir «une équipe qui ne fait pas de cadeau»

Ce que le sélectionneur avait asséné avant le Mondial et qui a été confirmé en revanche, c'est la difficulté de faire évoluer des éléments NBA dans le jeu FIBA. Il n'est pas que question de règles, mais aussi d'état d'esprit. Drôle de coïncidence alors que la signature dans un club d'Euroligue (Rome) de celui qui a longtemps été le symbole du mirage américain (Jérôme Moïso) le jour même où la France perdait contre la Grèce. Entre l'américanisation des CV des internationaux et la culture profondément européenne de Claude Bergeaud, existe-t-il un coin qui, s'il ne s'exprime pas dans les relations humaines, se révèle dans les difficultés à trouver cette identité ? Ou la variété des clubs fréquentés (NBA, Espagne, Pro A) nuit-elle à cette entente ? Pour l'avenir, toute solution est bonne à prendre pour éviter que se confirme ce qu'Antoine Rigaudeau écrit dans L'Equipe dimanche. «Un joueur qui n'aime pas le pouvoir ne peut pas avoir l'instinct du tueur. (...) Je n'ai pas vu cet esprit de conquête et la volonté de dominer l'adversaire chez nous. Sincèrement, je ne sais pas si nous avons la capacité de devenir ce type d'équipe : une équipe qui ne fait pas de cadeau.»

Gaëtan a écrit:

et pour info Pau Gasol souffre d'une fracture du pied

On s'en fout le Mondial est fini, et il a été élu meilleur joueur