Foot - L1 - Lille : Seydoux : «La stabilité»
La saison dernière, Lille a confirmé sa 2ème place de 2004-2005 en terminant 3ème de Ligue 1. En attendant la reprise des compétitions, le président lillois, Michel Seydoux, fait le point sur les dossiers en cours. Et dément le départ pour Lyon de Jean II Makoun...
«Michel Seydoux, un président qui ne change pas d'entraîneur et ne doit pas non plus en trouver un lors d'une intersaison, cela devient rare. C'est un privilège ?
Disons plutôt que nous sommes dans la continuité et qu'il faut considérer cette continuité comme la politique du club. Il est également certain que Claude Puel avait envie de poursuivre la construction du LOSC et que nous avions envie qu'il continue.
Avez-vous senti chez vos interlocuteurs ou amis présidents de clubs un changement de statut du LOSC au niveau national ces derniers mois ?
Oui. Nous commençons à être pris au sérieux. Les résultats le prouvent. On sait de toute façon que, au haut niveau, seuls ces résultats sportifs comptent. Encore une fois, nous avons une politique volontariste. Nous voulons continuer de grandir et de gravir les marches les unes après les autres.
Cela passe notamment par la construction d'infrastructures. Où en est-on ?
Le centre d'entraînement de Luchin se développe. Pour le stade, qui sera implanté à Villeneuve d'Ascq, la communauté urbaine de Lille (LMCU) définira au mois d'octobre le cahier des charges. Nous aurons alors une meilleure vision, tout comme les collectivités, des délais de construction.
On suppose que le fait de suivre la Coupe du Monde, qui a lieu dans des
stades flambants neufs, doit vous donner quelques idées...
Il est évident que, quand on veut bâtir un stade, on s'inspire de ce qui se fait le mieux. Notre ambition, c'est de construire un stade cinq étoiles selon les critères de l'UEFA. C'est-à-dire qu'il pourrait accueillir une finale de Ligue des Champions. Ce n'est pas démesuré par rapport à la taille de la métropole lilloise et à son potentiel. Il faudra également tenir compte des conditions climatiques. Le fait qu'il soit couvert, comme l'Arena d'Amsterdam, une enceinte proche de chez nous, nous paraît important, en particulier pour l'exploitation des équipements hors football.
S'il passe le tour préliminaire, le LOSC disputera la Ligue des Champions
mais devra une nouvelle fois s'exiler. Où en êtes vous de votre réflexion
sur le possible stade d'accueil ? Quid de la piste lensoise ?
Pour le moment nous avons toujours travaillé en bonne intelligence avec Gervais Martel. Il faut déjà nous qualifier. On a encore le temps d'y penser.
Jean II Makoun et Abdoul Kader Keita sont annoncés partants pour Lyon. Qu'en est-il réellement ?
Ça, c'est du n'importe quoi ! La position du club sur son effectif est claire. Il y a eu peu de mouvements pour l'instant, avec deux arrivées et deux départs, et il y en aura peu. Grégory Tafforeau a par exemple prolongé son contrat, ce dont je me réjouis. Nous avons, je le répète, une politique de stabilité et si Claude Puel n'est pas parti, c'est également pour rester avec une équipe compétitive. Ces rumeurs journalistiques, cela fait partie de la saison des transferts. Ceci dit, les gros clubs cherchent parfois également à désarçonner leurs adversaires.»