Claudio Caçapa a grandi avec l’Olympique Lyonnais. Le défenseur et capitaine brésilien a été de toutes les conquêtes depuis maintenant cinq ans et demi. Joueur emblématique de l’équipe, il est également devenu « lyonnais dans le cœur ».
Il en aura parcouru du chemin Claudio Caçapa avec l’Olympique Lyonnais. Arrivé pour un prêt de six mois en provenance de l’Atletico Mineiro durant l’hiver 2000, le défenseur brésilien a grandi avec son équipe. Il a su petit à petit s’imposer au sein de la défense pour en devenir finalement le capitaine de route. Il est donc l’un des mieux placés pour évaluer la progression de son équipe : « Quand je suis arrivé, on pensait à faire de bons matchs à domicile et à ramener le nul de l’extérieur. Maintenant, on joue partout pour gagner. C’est quelque chose d’énorme. Quand je suis arrivé, Lyon n’avait rien gagné depuis 28 ans. »
Depuis, la vitrine aux trophées est pleine à craquer. Tout à commencer avec une Coupe de la Ligue en 2000 remportée face à Monaco (2-1) au Stade de France avec un premier but lyonnais signé… Claudio Caçapa. Depuis, les titres tombent les uns après les autres. « Lyon est en train de grandir, note le Brésilien. Cinq titres de champion de suite, personne ne l’avait fait. On rentre dans l’histoire du club mais aussi dans l’histoire du championnat de France. » Ces trophées, le Brésilien en rêvait. C’est pour cela qu’il a tenté l’aventure : « On ne vient pas en Europe que pour gagner de l’argent. Mais pour remporter des titres. C’est ce qui restera dans la tête des gens plus tard. »
Véritable compétiteur, comme tous les champions, Caçapa compte bien ne pas s’arrêter en si bon chemin. Conscient de vivre des moments « inoubliables », il reste motivé pour la saison prochaine. Pas seulement pour lui mais également pour « les supporters et la famille qui vivent des moments extraordinaires avec nous ». Prochain objectif ? Un sixième titre de champion de France bien sûr. Mais aussi cette Ligue des Champions qui se dérobe chaque année. « C’est vraiment dommage mais je préfère être champion de France que d’aller en demi-finale de la Ligue des Champions, explique-t-il. Malheureusement, c’est la troisième fois que nous sommes éliminés en quarts de finale. Un jour, on va passer. » Ce jour-là, il ne le vivra peut-être pas sous le maillot lyonnais. Ce qui ne l’empêchera pour rien au monde de rester à jamais « lyonnais dans le cœur ».