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La saison 2004-2005 avait été un mauvais souvenir pour Antoine Dénériaz. Le meilleur descendeur français s'était blessé au genou à Chamonix au mois de janvier dernier. Mais son moral n'a jamais faibli. Important au commencement d'une saison olympique.

« Une nouvelle expérience à gérer »
Flash-back. Le 7 janvier dernier, Antoine Dénériaz chute spectaculairement sur la piste de Chamonix. Bilan : rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche. Saison terminée. Dix mois plus tard, le descendeur français numéro un a retrouvé la sélection nationale et se prépare à vivre une nouvelle année sur le cirque blanc. Dans quel état ? « On ne peut pas dire que je suis à 100% de mes moyens, confiait-il lors du stage de Tignes au début du mois d'octobre. Je manque de force dans ma cuisse. Il y a des jours où ça va, je skie bien, et, le lendemain, c'est l'inverse. » Mais le skieur de Morillon, vainqueur de trois descentes de Coupe du monde, ne s'inquiète pas. « Certains ont déjà gagné des courses, après être revenu de blessure. Cela va être une nouvelle expérience à gérer. »

Sa rééducation, Antoine ne l'a pas trop mal vécu. « L'an passé, il y a eu beaucoup de blessés en équipe de France, a-t-il raconté. Je me suis donc retrouvé dans un bon groupe en rééducation. Moralement, c'était plutôt sympa à vivre. Il y a eu de l'entraide. J'ai pu voir comment d'anciens blessés se comportaient. J'ai reçu des conseils. Et puis, un genou, c'est solide. Les kinés savent ce qu'ils font derrière. » Lui qui croyait avoir du temps pour faire autre chose n'a pas vu les mois défiler. « Cela est allé assez vite. J'ai rechaussé les skis en juillet. » La neige ne l'a d'ailleurs pas quitté pendant toute cette période. « J'ai un peu skié dans ma tête, a-t-il confié. En quelques secondes, j'étais sur n'importe quelle piste. De préférence, Val Gardena et Lake Louise. Quand je suis remonté sur des skis, c'est comme si je ne m'étais pas arrêté. »

Ensuite, Antoine Dénériaz a pris la direction de l'Amérique du Sud avec ses camarades de l'équipe de France. « J'ai commencé à me faire plaisir en descente là-bas. » A Tignes, il a travaillé la technique sur le slalom géant. Objectif ? « Passer un cap dans l'engagement d'une course et skier dans des conditions maximales. » Sa saison débutera le 26 novembre sur la piste canadienne de Lake Louise par une descente. Les dates les plus importantes à venir ? La descente olympique à Sestriere le 12 février 2006 suivi du Super-G six jours plus tard. Pour Antoine, ce sera la deuxième participation aux Jeux après ceux de Salt Lake City.

De son périple dans l'Utah, voilà un peu plus de trois ans, Antoine Dénériaz a retenu le côté magique des Jeux - « C'était grandiose. Un rêve qui se réalisait » - mais aussi le contexte délicat qui entourait cette quinzaine olympique : « On était six mois après les attentats du 11 septembre. Il y avait sans arrêt du flicage. On était tous le temps fouillés ». Mais Salt Lake City avait aussi été un bon souvenir sportif : « Nous avons été quatre à finir dans les douze premiers. Cela reste un grand moment collectif. » A Turin, Deneriaz a « envie d'y croire. Mais c'est un challenge qui sera difficile à relever. » La proximité de Sestriere avec la France donnera un « caractère particulier » à l'événement. « Mais c'est aussi une année particulière. J'ai la préparation de quelqu'un qui revient de blessure. »

A super Besse (auvegne), il on ouvert les piste 3 semaine avant la normal

L'Américain Bode Miller, qui avait déjà pris position en faveur de l'usage de substances classées dopantes, a confessé cette fois à la chaîne de télévision CBS qu'il avait disputé des épreuves en état d'ivresse, indique CBS sur son site internet. Dans l'émission «60 minutes», programmée dimanche prochain, le quadruple champion du monde estime que «skier bourré, c'est trop dur».

«Il y a des fois où j'étais vraiment mal au départ. Essayez de skier lorsque vous êtes sous l'influence de l'alcool. Elancez vous pour un slalom, en sachant que vous frappez une porte à chaque seconde», a déclaré le champion du New Hamsphire à l'animateur Bob Simon. «Vous mettez votre vie en danger. C'est comme si vous conduisiez en état d'ivresse. La seule différence, c'est qu'il n'y a pas de règlement en la matière pour les compétitions de ski», a ajouté Miller. Miller, 28 ans, a néanmoins ajouté qu'il ne pouvait pas promettre qu'il ne «recommencerait pas».

Depuis le 1er janvier 2006, l'alcool sur les skis n'est plus une infraction pour la Fédération internationale de ski . L'Agence mondiale antidopage, constatant que la FIS n'effectuait pas de contrôle sur ce registre, a demandé à cette Fédération de retirer l'éthanol de la liste de produits interdits.

Dénériaz champion olympique !

Antoine Dénériaz a réussi l'exploit de remporter dimanche le titre olympique de l'épreuve reine de ces Jeux, la descente, disputée sur la Kandahar-Banchetta de Sestriere. Avec un temps de 1'48", le Français a devancé tous les favoris de la course. L'Autrichien Michael Walchhofer s'est classé deuxième à 72 centièmes. Le Suisse Bruno Kernen a pris la troisième place à 1"2 du vainqueur.

Le champion olympique en titre, l'Autrichien Fritz Strobl, a lui terminé 8e. Parmi les autres favoris, le Norvégien Kjetil-Andre Aamodt, l'Américain Bode Miller et l'Autrichien Hermann Maier se sont respectivement classés quatrième, cinquième et sixième. Les deux autres tricolores engagés : Pierre-Emmanuel Dalcin, onzième et Yannick Bertrand, vingt-quatrième.

Dénériaz, vainqueur de trois descentes en Coupe du monde au cours de sa carrière, avait terminé 12e aux JO de Salt Lake City en 2002. A 30 ans, le skieur de Morillo devient le cinquième skieur français à remporter le titre olympique en descente après Jean-Luc Crétier (Nagano, 1998), Jean-Claude Killy (Grenoble, 1968), Jean Vuarnet (Squaw Valley, 1960), et Henri Oreiller (Saint-Moritz, 1948).

2 medailles !!!

superbe Dénériaz!!!! Il est vraiment excellent!!! J'ai vu sa descente il les a tous fumés même Walchofer excellent comme quoi le ski alpin français va bien

contrairement a ceux que dit l'équipe